Par Yves THEZE - Liins Paris
Publié le 23 février 2021
Lorsque vous faites l'acquisition d'un bien immobilier, vous espérez à terme dégager une plus-value, surtout dans le cadre d'un investissement. C'est en tout cas un élément à prendre en compte pour calculer la rentabilité de l'opération. Mais alors, quels travaux envisager pour booster cette plus-value ? Dans quelles mesures serez-vous imposable ? Toutes les réponses à ces questions sont à découvrir ici.
On parle de plus-value immobilière lorsque vous vendez votre bien immobilier plus cher que vous ne l’avez acheté. On parle ici de la différence entre le "prix de vente" et le "prix d’acquisition". A l'inverse, si le prix de revente est inférieur au coût d'achat, on parle de moins-value.
Par prix d'acquisition, on entend le prix d'achat du bien, auquel on ajoute certains frais, dont les plus fréquents sont principalement :
Si vous avez reçu le bien par donation ou succession, le prix d'acquisition correspond à la valeur retenue pour calculer les droits de succession ou de donation.
Bien sûr, l'emplacement de votre bien est le critère le plus important : il influencera en grande partie la valeur de votre bien, à moyen comme à long terme.
Mais vous pouvez également valoriser votre bien et donc espérer une plus-value en l'entretenant et en effectuant des travaux. Penchons-nous sur les travaux qui, demain peuvent vous faire gagner de l’argent.
La rénovation énergétique, si votre logement est ancien, c'est quasiment incontournable lorsqu'on souhaite réaliser une plus-value. Les logements qui consomment moins se vendent logiquement mieux que les logements énergivores. Pensez donc à...
Aujourd'hui, les futurs acheteurs redoutent de plus en plus les logements avec de mauvais équipements énergétiques, car ils sont synonymes de frais supplémentaires. Avec un DPE compris entre E & G, le prix de vente d'un bien immobilier chute considérablement, en raison des futurs travaux énergétiques à entreprendre. Vous avez donc tout intérêt à revoir les installations de votre bien avant sa mise en vente !
Pour vous donner un indicateur, les logements avec de bons indices énergétiques (entre A & B), voient le prix de vente de leur bien grimper d'au moins 10%, selon la zone géographique.
Ces améliorations sont facilement envisageables grâce à MaPrimeRénov (anciennement Crédit d'impôt pour la transition énergétique), l'aide financière accordée par l'Etat pour réaliser des travaux de rénovation énergétique.
Pour prétendre à cette aide, vous devez remplir certaines conditions :
Le DPE a un réel impact sur le prix d’un logement. C’est un fait : plus votre logement est vert, plus son prix de vente augmente.
Donnez lui un coup de jeune
Un simple coup de peinture peut donner un nouveau souffle à votre habitation : pensez au Home Staging ! Grâce à cette méthode, pas besoin de changer de meubles, juste de les moderniser (changement de couleurs, de plan de travail, de poignées …) !
Agrandissez votre bien
Autre astuce : l'agrandissement de votre bien, en cassant les cloisons. Cela vous permettra de donner du volume à votre bien, et potentiellement d'augmenter son prix de vente.
Aménagez vos combles
Si vous avez des combles à aménager, sachez qu’il s’agit d’une vraie mine d’or. L’aménagement de combles permet d’agrandir la surface de votre bien et boostera inévitablement son prix de vente.
Si la plus-value sur une résidence principale est exonérée d'impôt, ce n'est pas le cas pour la résidence secondaire ou l'investissement locatif.
La plus-value réalisée sur votre résidence principale n'est pas imposable. Elle reste aujourd'hui l'une des principales niches fiscales dans le secteur de l'immobilier : vous ne payerez ni impôt ni prélèvement sociaux sur le bénéfice réalisée sur la vente de votre bien.
Tous biens que vous possédez, en plus de votre résidence principale (résidence secondaire, bien locatif...), sont soumis à un impôt en cas de plus-value immobilière.
Cette plus-value est soumise à la fois :
Si la plus-value sur la résidence secondaire est supérieure à 50 000 €, un taxe supplémentaire comprise entre 2 et 6 % s’applique.
La plus-value est diminuée d'un abattement qui dépend du temps pendant lequel vous avez possédé le bien. La fiscalité tombe à zéro au bout de 30 ans.
L'exonération de la plus-value est possible dans les cas suivants :